Les trente glorieuses dans une vallée de montagne

FILM D'ANIMATION

"C’est la fête dans l’intestin !", un film en stop motion,  ferme pédagogique du Roy d’Espagne à Marseille


Notre corps est comme une machine qui a besoin de carburant pour fonctionner.
On apprend comment ça fonctionne à l’intérieur, pourquoi parfois la machine disfonctionne, à quoi servent les bactéries… Et comme dit Hypocrate, "que ton alimentation soit ta première médecine."


sous la direction de Marie-jo Long , assistée de Manon Fontaine
Musique : M-Jo, Mila Maguna Long et Lilah Landais



Film réalisé dans le cadre de" Cinésciences » 
Partenariat entre l’association Polly Maggoo, l’association passerelle et la ferme pédagogique du Roy d’Espagne

DIFFUSION

Diffusion du documentaire "J'habite là", 28 septembre 2024 à 14h au festival "C'est pas du luxe" à  Avignon


Ce documentaire témoigne du parcours des femmes de la maison de jeune fille Jane Pannier à Marseille et de leurs places dans la structure et dans la cité à travers le prisme de l’habitat. Cette structure est un LHSS," lit halte soin santé" qui accueille des femmes précarisées et dans des problématiques médicales importantes.

Que le séjour soit temporaire ou durable, comment créer un « chez-soi » dans un lieu collectif ? Comment s’émanciper, quitter ce lieu et vers quoi se diriger ?



Ce projet est soutenu par la Fondation Abbé Pierre et la DRAC Sud

Création sonore : Katia Kovacic ; Photographie : Anne Issler

FILM D'ANIMATION

"Vé mon bateau !", un film en stopmotion réalisé dans le cadre de Cinésciences à Marseille


2024 est l’année du 50 ème anniversaire de la découverte du plus grand navire marchand romain visible au monde.
Il mesurait 23m de long, et 8m de large.
Il est exposé au Musée d’Histoire de Marseille.
Mais alors, comment a-t-il été découvert ?
Que transportait-il ?
Y avait-il un trésor dedans ? 
Voilà les questions que se posent les participants à ce film collectif réalisé à La Maison d’Enfants AEJ Le Mas Joyeux, en collaboration avec le Musée d’Histoire de Marseille.

Vé mon bateau



Film en stopmotion réalisé dans le cadre des « Réalisations Cinésciences » proposés par l’association Polly Maggoo sous la direction de Marie-Jo Long

Créations sonores sur les droits humains avec les lycéens détenus de la prison pour mineurs de la Valentine et les lycéens du lycée Simone Veil à Marseille


Santé, écologie, information, éducation, culture, droits des femmes... dans tous ces domaines, dont dépendent des pans entiers de nos vies et qui sont des fondements de nos sociétés, les problèmes, voire les catastrophes, semblent s’accumuler. Mais on oublie souvent qu’un-e citoyen-ne a des droits liés à chacune de ces thématiques. À l’heure où les droits à la santé, à l’éducation, à l’information ou à vivre au contact d’une nature préservée sont de plus en plus menacés, il nous semble essentiel de faire prendre conscience de leur existence et de leur importance aux futur-es citoyen-nes. Notre projet vise ainsi, au fil du projet entre janvier et juin 2024, à les faire réfléchir sur ces droits fondamentaux.

Pour y parvenir, la meilleure méthode nous paraît celle du cheminement de l’enquête journalistique : nous avons proposé aux adolescents de rechercher, collecter, trier et traiter les informations sur un thème précis, pour pouvoir préparer une série de questions et interviewer une personne spécialiste du sujet et/ou réaliser un reportage à l’extérieur du lycée. Ils et elles ont découvert ainsi, au fil de leurs recherches et d’une rencontre, les différents enjeux liés à l’un des droits étudiés. Par cette pratique de l’enquête, ils et elles ont compris aussi comment travaillent les journalistes. Enfin, ils et elles ont pu écouter les interviews réalisées par les élèves d’un autre établissement, et débattre entre eux autour de la thématique abordée.

Les élèves de deux établissements : le lycée Simone Veil à Marseille et l’Établissement pénitentiaire pour mineurs de la Valentine ont travaillé ensemble.



Les documentaires sonores réalisés dans le cadre de ce projet n'ont pas pu être mis en ligne car les propos et les voix des mineurs détenus sont protégés.

Projet soutenu par la DRAC Sud, l'administration pénitentiaire et l'Éducation nationale

EN LIGNE

"Le soleil même la nuit" : créations sonores et photographiques autour de l'exclusion parentale


Avec l’augmentation, dans nos sociétés, du nombre de séparations conflictuelles, l’exclusion parentale - à savoir toute situation dans laquelle un enfant rejette un parent de façon injustifiée, ou tout de moins inexplicable par la qualité antérieure de leur relation - touche un nombre de plus en plus grand de foyers, de tous les milieux socio-culturels. En France elle concernerait 13% des enfants de parents séparés, dont 6% de manière grave.
Dans ses formes les plus graves, l’exclusion parentale fait des ravages dans la psyché des enfants concernés ; elle cause aussi beaucoup de souffrance aux parents qui en font l’expérience, surtout lorsque la relation avec leurs enfants a été bonne avant sa dégradation ou sa rupture.
L’objectif de notre projet est de mettre en lumière ce phénomène de société, peu médiatisé jusqu’à présent, en explorant la nature et les formes de la relation parentale dans les cas précisément où elle est abîmée ou provisoirement interrompue.
Sur la base d’échanges approfondis avec des mères et des pères confrontés à cette situation et avec leur participation active, nous allons réaliser, accompagnés d’une équipe de spécialistes des problématiques familiales et de professionnels de l’audio-visuel, une série photographique, des créations sonores, des textes : autant de manières d’appréhender la problématique de la rupture de la relation parentale et sa possible résilience.

L'orage a réalisé deux portraits sonores pour ce projet : Luc et Evelyne


photo Marco Barbon
photo Marco Barbon

Projet Le soleil même la nuit
Création sonore : Katia Kovacic
Photographie : Marco Barbon


CREATION SONORE

"Îles à composer", créations musicales à partir de vidéos, Marseille


Cette création met en relief le rapport entre le son et l’image.

Sur les captations de l'artiste-vidéaste Fatima Bianchi réalisées sur l'île du Frioul, les enfants sont amenés à créer des bruitages dans les locaux du GMEM.

Dans un premier temps, les vidéos sont diffusées sans habillage sonore et les élèves sont invités à imaginer un contenu.
Dans un second temps, des objets sonores leur sont distribués dans le but de créer des bruitages. L’objet final de cet atelier est la fabrication d’une « Miniature » envoyée aux établissements respectifs, comme une carte postale.
Chaque classe a fabriqué sa propre "Miniature".
Une façon pour les enfants de s’approprier de manière poétique les paysages captés par l’artiste.

En partenariat avec le GMEM - Centre national de création musicale de Marseille


ÉCOUTE

"Mnémotechnique sonore", pratiques d'écoute et de mémoire sonore, Pinerole, Italie



Ce projet interroge la nature de la mémoire sonore et la manière dont elle rencontre et s'articule avec d'autres concepts liés au son tels que l'écoute, la composition et l'enregistrement. Pendant plusieurs jours, Alessandro Bosetti proposera une série d'exercices, de protocoles, de partitions et de méditations destinés à moduler et à articuler entre eux les pratiques d'écoute et de l'art de la mémoire.
La mnémotechnique classique, de l'Antiquité romaine (Cicéron) au Moyen-Âge (Raymond Lulle) jusqu'à la Renaissance néo-platonicienne (Giordano Bruno, Giulio Camillo, Robert Fludd), s'est concentrée sur la mémorisation de contenus verbaux et textuels à travers l'utilisation d'images et d'emblèmes visuels en les plaçant dans des architectures imaginaires. Tout au long de cette longue histoire, très peu d'attention a été accordée aux sons.
L'objectif des activités proposées dans le projet est de mettre en œuvre des techniques empruntées à la mnémotechnique traditionnelle, mais destinées à la pratique de la mémoire sonore, en explorant concrètement et en reconsidérant en profondeur les processus par lesquels nous nous souvenons des sons et de la musique.
Les protocoles proposés émergent d'une série de questions ouvertes qui considèrent la matérialité du son dans la mesure où il est imprégné de souvenirs, eux-mêmes possibles émissaires d'un sujet qui s'étend au-delà des frontières de la conscience et de l'identité individuelle.
Dans quelle mesure le substrat mnémonique influence-t-il la façon dont nous écoutons ? Comment les expériences sonores sont-elles stockées en nous ?
Pouvons-nous analyser et manipuler la manière dont notre mémoire interagit avec les sons et les intègre ?
Peut-on mélanger les sons entendus dans la réalité physique avec ceux dont on se souvient dans des compositions sonores hybrides ?
Est-il possible d'utiliser une technique mnémotechnique qui nous permette de stocker et d'organiser de grandes quantités de sons "mémorisés" ? Et, inversement, peut-on imaginer une technique d'oubli des sons qui nous permette d'oublier les sons ?
Les activités proposées sont conçues pour être testées en pratique sans appareils théoriques et pour stimuler de nouvelles pratiques d'art sonore et de composition basées sur la mémoire.

Ce projet s'est mené en décembre 2023 dans le cadre du festival "Musica in prossimità"